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Yes You Khâgne ©
21 juillet 2012

5- Bien sortir

 

Pour s'épanouir en khâgne, il vaut mieux éviter de faire la fête jusqu'à cinq heures du matin quatre soirs par semaine, c'est certain. Mais cela ne veut pas dire qu'il ne faut jamais sortir. Le jour où j'ai emménagé dans mon appart, j'ai fait une mini crémaillère avec une dizaine d'amis. J'en avais invité plus, mais l'un d'entre eux m'a répondu "Désolé, mais je ne me permets pas de sortir en semaine". Cette phrase pleine de sagesse semble être une idée reçue de la plupart des khâgneux, mais réfléchissez, si vous ne sortez pas en semaine (je rappelle qu'en khâgne la semaine dure six jours), il ne vous reste que le samedi soir pour faire la fête, et la plupart du temps, vous êtes tellement crevé après votre DS de six heures du samedi matin que vous n'avez même plus envie d'aller faire la fête.

 

Cela signifie-t-il qu'on doit renoncer à sortir ? Travailler ou sortir, il faut choisir ? Non, bien sûr, rassurez-vous, même en khâgne, il est possible d'avoir une vie sociale ! Et non seulement c'est possible mais c'est même recommandé, voire inévitable. Comment voulez-vous vous épanouir si vous ne faites que travailler et ne sortez jamais de chez vous ? Sortez de chez vous ! Evidemment, on a déjà vu qu'il faut glander. Mais glander ne remplace pas les sorties ! Donc sortez. On peut tout à fait être en prépa et sortir comme n'importe quel étudiant. Il faut juste savoir être raisonnable et observer quelques restrictions pour éviter de tomber dans l'excès inverse du khâgneux bosseur qui ne sort jamais. Ceux qui vous disent qu'en prépa, on peut pas vivre pleinement sa vie d'étudiant sont des idiots finis jusqu'au coude.

 

A quelle fréquence ?

Bon alors déjà pas tous les soirs, c'est une évidence. Mais une fois par semaine hors période de concours blancs ou de révisions me paraît honnête. Et si vous êtes en vacances faites-vous plaiz' ! YOLO ! Essayez de sortir après avoir fait votre boulot du jour, parce qu'il m'est arrivé d'attaquer une version de latin à cinq heures du matin (la veille pour le lendemain, c'est tellement mainstream, voyez-vous). A sept heures elle était finie. J'ai donc décidé de dormir une demi-heure puisque je devais partir de chez moi à 7h30 pour être en cours à 8h. Sauf que mon réveil n'a pas sonné à 7h30, je me suis réveillée plutot vers 8h30 et arrivée en cours avec une heure de retard et une version bâclée. Donc si vous devez sortir, faites votre travail avant. Au moins les trucs importants. Enfin, les trucs à rendre, quoi. Evitez aussi de sortir les veilles de DS, mais ça vous y auriez pensé sans que je ne vous le dise...

 

Jusqu'à quelle heure ?

C'est libre. Je m'autorise rarement à rentrer après deux heures du matin, parce que passée cette heure-là, j'ai beaucoup de mal à rattraper mon sommeil en retard et à être fraîche le lendemain. Mais bon, ça, c'est en fonction du métabolisme de chacun. Avant, quand je n'habitais pas en centre-ville, je rentrais à minuit et quart, parce que c'était le dernier tram et je préférais éviter de rentrer seule à pied jusqu'à ma cité U. Donc c'est selon. Mais, si vous n'avez pas encore l'habitude de sortir en prépa, vous verrez qu'en fait, les sorties, c'est comme tout le reste : c'est un rythme à prendre. Même jour (mercredi soir car le jeudi on prenait à 10h), même lieu (bar des Beaux-Arts où le demi est à 2€, puis l'Arrosoir pour ceux qui ont envie de se cuiter), même heure (20h30-21h), même bande d'amis (7-8 khâgneux et amis de khâgneux). 

 

Boire ou ne pas boire ?

Ah bah ça c'est vous qui voyez. La plupart du temps je choisis de boire, mais raisonnablement, c'est-à-dire un demi ou un mojito au premier bar, quand y'a tout le monde. Et à une fréquence d'environ une fois par mois, parfois moins, j'ai envie de me mettre une piche, donc je suis les arsouilles à l'Arrosoir mais généralement ça reste gentillet. Les grosses cuites, gardez-les pour : vos anniversaires,  les crémaillères, les débuts de vacances, la fin du concours, les résultats, la fête de la musique (généralement quand y'a pas cours le lendemain). Mais bon, après si vous choisissez de boire en semaine, après il faut assumer. Vous êtes khâgneux, vous l'avez choisi, c'est votre privilège ET votre fardeau. Donc quoiqu'il arrive, on ne sèche pas les cours sous prétexte qu'on a la gueule de bois ou qu'on a envie de gerber parce qu'on ne sait pas où sont ses limites ! Et puis aller en cours avec ses potes en étant tout bourré de la veille, même si on galère sur le moment, ça reste une expérience marrante qui n'a pas d'énormes conséquences (si elle reste occasionnelle). A éviter les veilles de khôlles quand même.

 

Avec qui ?

Avec des khâgneux et/ou hypokhâgneux, c'est le plus pratique. En hypokhâgne, je me suis rapidement rendue compte que mes amis de lycée qui sont allés à la fac m'insupportaient de plus en plus. Ils ne voient pas l'intérêt de la prépa parce qu'ils n'ont pas eu le courage d'en faire une et ne l'assument pas (ce n'est pas une généralité, attention). Le mieux, c'est donc d'avoir des amis qui sont sur la même longueur d'onde que vous, et donc qui ne vous reprochent pas de ne pas sortir super souvent, ou de partir trop tôt des soirées. Bref, ils vous comprennent et vous ne passez pas pour des intellos casaniers. 

 

Où ça ?

Soit dans un bar, si vous avez envie de vous réunir dans un lieu accessible à tous et si vous avez des sous. Soit chez l'un d'entre vous pour faire des soirées cartes, ou des soirées vinyles, ou des soirées cocktail, ou des soirées dvd ou ce que vous voulez... L'essentiel est que ce ne soient pas toujours les mêmes qui invitent, et que ceux qui sont invités amènent des trucs. On est tous étudiants, on est tous solidaires... J'évite d'aller en boîte car je n'aime pas trop ça, mais c'est une question de goût. Les khâgneux sont cependant réputés pour être des personnes plus raffinées que les prépas scientifiques donc par principe, je préfère éviter les grosses beuveries/orgies et l'effet soit "mouton" soit "pouf" des boîtes de nuit. Mais tout dépend du contexte et des gens avec qui on est. 

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Commentaires
B
Chacun son métabolisme comme tu dis ! Perso, je me mets rarement de grosses cuites, et ce n'est jamais en semaine. Mais quand j'étais en hypo l'an dernier, un pote khûbe passait son TEMPS à boire et à se défoncer. Et il a intégré. En voilà un qui a profité des bonnes choses de la vie dans tous les sens, aha.
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